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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 13:46

 

 

 

 

 

 

 

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O mon pépin!

 

Tu es pour moi plus qu'un simple accessoire. Et s'il m'arrive de t'oublier parfois dans quelques couloirs et autres salles d'attente, Je veux aujourd'hui te témoigner reconnaissance.

D'aucuns te trouveront inutile et encombrant, pas moi! Je t'aime mon pépin au même titre que mon sac à mains, mes gants et mon parfum.

C'est que pour moi tu assumes avec fidélité de multiples fonctionnalités, bien plus qu'il n'y paraît.

Tiens, pas plus tard que ce matin, c'est bien grâce à toi que j'ai pu chasser l'inopportun qui s'entêtait à vouloir honorer de sa lubricité ma fifille adorée. Et la semaine dernière, sur le trottoir bondé de la rue du Petit Pottet, il m'a suffit de discrètement te dégainer pour que la foule enfin nous laisse passer.

Non vraiment, je trouve qu'on ne te rend pas assez justice.

C'est vrai, tu te plies avec grace à toutes nos exigences, qu'on te veuille invisible dans le sac fermé ou comme appui solide au hasard des pavés, tu assumes ton rôle.

Sans parler de l'opportunité romantique qu'il y a à cheminer à deux, les mains jointes en ton manche, aux allées du Parc, le dimanche...

Certes, quelques esprits chagrins pourraient te reprocher tes sautes d'humeur, tes fréquents retournements par jours de grande tempête mais quelle idée aussi de mettre le nez dehors par des temps si violents! On assume la capuche ou on reste dedans!

En parlant de capot je pense à autre chose: ce service sans prix que tu rends à mon look, n'ayant jamais eu une tête à chapeaux, tu sauves mon brushing d'un misérable sort. Quant au fard de mes yeux, jamais ne dégouline, je demeure impeccable en digne citadine.

 

Les jours de gris souris, tu te fais antidote au vague à l'âme, il suffit de t'ouvrir, je me crois en camping et savoure sans égal mes flash backs de gamine. Le toc toc des gouttes sur ta toile bien tendue me transporte au pays de l'enfance et des rires.

Les gens qui ne t'aiment pas ne savent pas te choisir, ils parent au plus pressé sans même t'observer, c'est comme ça que l'on voit dans le gris des cités, passer des mines grises sous des coupoles tristes.

Mais pour moi au contraire, pas question d'ajouter aux caprices du ciel la navrante tenture d'un deuil bien inutile, je te veux tout nacré, dans les rouges ou les ors, palanquin oriental pour contrer la grisaille.

Et peut-être qu'un jour quand les vents tourneront, ta paume dans la mienne bien serrée nous iront au-delà des clochers, voir le monde autrement. Si je m'accroche bien sur un coup de talon, toi et moi tout légers nous nous évaderons..

 

 

 

 

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