Orange, chaleur du gynécée

Odeur sucrée fruitée

Orange, ou ange d'or

Pétales recourbés,  ondulés

Orange,  saveur d'enfance

Couleur de l'innocence

Tu aimes le  prononcer

Il danse sur ta langue

Orange chakra sacré

mystère et créativité

Ange du désir, or de la volupté

Orange du plaisir et du pouvoir d'aimer

Sylvia

C'est l'printemps!

C'est l'printemps, bonjour, bonjour les hirondelles

C'est l'printemps, fendent l'azur à tire d'ailes

C'est l'printemps, fini le deuil des tourterelles

Chantons tous, oui, oui c'est l'printemps!

Sors de ton lit, cours dans le vent

Vas voir les nids c'est le moment

De la promesse du beau temps

bientôt des œufs tendres et charmants

C'est l'printemps, le soleil brille sur le gazon

C'est l'printemps, le merle entonne sa chanson

C'est l'printemps, adieu les nuages grognons

Chantons tous, oui, oui, c'est l'printemps!

Fais le ménage dans ta maison

Allez, allez, sors du cocon

Comme chenille colimaçon

Cesse donc de tourner en rond

C'est l'printemps, les bourgeons s'ouvrent sur la tonnelle

C'est l'printemps, les bulbes poussent leur ritournelle

C'est l'printemps, se dévoilent les jambes des belles

Chantons tous, oui, oui c'est l'printemps!

Accroche un cœur à ton sourire

Dans le jardin vas t'en quérir

Le parfum doux de la violette

Et laisse toi conter fleurette

C'est l'printemps, je t'offre en gage d'amitié

C'est l'printemps, ces petits vers un peu simplets

C'est l'printemps, la saison douce des enfants

Alors chante, oui chante le printemps!

Le temps des jonquilles s'annonce pour demain

Dans les prés humides, les frimas du matin

S'offrent à nos chevilles, les fraicheurs du printemps

Nous invitent à cueillir les promesses du vent

Courrons dans les sous-bois vers ces pales soleils

Égayons nos maisons de leur vif citron

Faisons entrer chez nous la sève qui s'éveille

Illuminons nos cœurs de tendres pâmoisons

Oublions derrière nous la longueur de l'hiver

Laissons là nos chagrins, nos peines et nos galères

Que nos sens endormis se fassent belles corolles

Et s'ouvrent à la vie en jaunes farandoles

Qu'importe le temps qui passe et jamais ne revient

Les rides sur nos visages, la pâleur de nos mains

Sachons sentir en nous l'éternel renouveau

Honorons la jeunesse, ce miracle si beau

Car en ce mois de mars où l'air se fait vibrant

Où l'herbe redevient verte et se pare de diamants

La nature nous rappelle que c'est sur les racines

De toutes nos douleurs qu'émerge le sublime

Artiste peintre: Suzie Gaps  link

LE REVE

Quand tes mots sur moi se posent

Que leur douceur me pare de rose

Quand mes sens s'ouvrent à ta prose

l'émoi me gagne plus que je n'ose

J'attends fébrile nos lendemains

Douceurs exquises à quatre mains

Que tes songes en mon cœur résonnent

Que nos jardins s'ouvrent et se donnent

J'ai tant aimé te découvrir

Me dévoiler dans tes sourires

T'offrir les fleurs de mes pensées

A tes parfums les accorder

Chaque expression venant de toi

Trouve l'écho au fond de moi

Notre dialogue sans égal

Puise sa source dans les étoiles

Je songe souvent à m'envoler

Avec le vent te retrouver

Poser sur tes yeux ce baiser

Comme à l'aurore la rosée

Et dans ce rêve inassouvi

Dans ce délire qui m'éblouit

J'entends ton âme me dire oui

Comme un soupir qui s'enfuit

Cette  poésie m'a été inspirée par l'atelier d'écriture du forum de Jane "Les heures bleues de la poésie"  que je remercie chaleureusement pour son accueil  link

link

Quand le temps stoppe sa course

Que les ténèbres cachent la source

L'homme surpris lève la tête

S'immobilise, retient son geste

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Le disque lunaire se fait sombre

Pose sur Terre la part de l'ombre

La vie suspend sa sarabande

Le souffle court, le cœur exsangue

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Le noir s'abat sur la campagne

le malaise en nos âmes nous gagne

L'incertitude prend le chemin

Efface les lignes de nos mains

 ............

Pour un temps règne l'obscurité

Les bruits se taisent en plein été

La nuit soudaine et irréelle

Dans le silence pose son aile

............ 

Brutalement le froid impose

Sa chape lourde sur toute chose

Son étreinte glaciale nous rappelle

Notre allégeance au dieu Soleil

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Cet accident de la nature

Par bonheur ne perdure

Car tout à coup la sombre mère

Nous restitue notre lumière

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Ce ne sera pas pour cette fois

Le grand chaos, le dernier glas

La fin du monde peut attendre

Le chant des hommes peut reprendre!